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Geoffroy Roux de Bézieux au Parisien : "Le gouvernement doit faire de la réduction des impôts de production une priorité"

Un hard Brexit « risque de précipiter l'économie britannique dans une récession grave, et par voie de conséquence l'ensemble de l'Union européenne » estime Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview accordée au Parisien. Il revient aussi sur l'impératif pour le gouvernement de réduire les impôts de production.

Pour Geoffroy Roux de Bézieux, Boris Johnson « veut développer un modèle très concurrentiel sur le plan des normes et de la fiscalité et demain l'UR risque d'avoir un concurrent extrêmement agrressif à ses portes, elle va donc devoir se mettre à niveau. » Il rappelle que 30 000 entreprises françaises vendent outre-Manche et que 3000 sont présentes sur le sol britannique.
 
Intéroggé sur le contexte économique international, le président du MEDEF ne cache pas son inquiétude : « La France n'est pas une île. La guerre commerciale sino-américaine entraîne un ralentissement économique mondial qui finira par atteindre notre pays. » Pour lui, le plus dur est donc à venir.
 
Concernant l'emploi, Geoffroy Roux de Bézieux estime que « notre pays continue de souffrir d'une faible mobilité géographique. Les gens ne déménagent pas pour suivre l'emploi et dans certaines régions nous enregistrons un manque de candidatures dans certains métiers en tension. »
 
Pour Geoffroy Roux de Bézieux, la meilleure façon d'aider les Français, « c'est d'aider les entreprises en baissant leurs coûts pour qu'elles augmentent les salaires.» Pour le président du MEDEF, ce sont les impôts de production qui « plombent les entreprises les moins rentables ». En ce domaine, « La France affiche un décalage considérable par rapport à ses voisins, Allemagne en tête. » Or, souligne Geoffroy Roux de Bézieux, « les impôts de production ne sont pas traités dans le budget 2020. Il est impératif qu'ils le soient dans le budget 2021.Le gouvernement doit faire de ce sujet une priorité. »
 
Enfin,sur les retraites, Geoffroy Roux de Bézieux qui « attend de voir la copie finale » souhaite que le futur système soit « équitable, pérenne et qu'il mette tous les entrants sur la même ligne de départ. »
 
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